La cité du Chaperon vert, situé sur le coteau ouest de la
vallée de la Bièvre a été construite sur un terrain intercommunal des villes
d’Arcueil et de Gentilly qui est resté quasiment vierge jusqu’à la fin des années cinquante, date du début de
la construction de la cité.
L’appellation Chaperon vert est tellement ancienne que l’on
ne connaît plus aujourd’hui avec
certitude sa signification d’origine. En fait, le site portait initialement le
nom de Hautes bornes indiquant l’existence de rochers mégalithiques.
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Le site avant la construction de l'autoroute |
La cité du Chaperon vert est à sa construction un ensemble de treize hectares
bâti en brique rouge qui frappe le regard par l’alignement massif de ses trois
barres de dix étages orienté nord-sud.
L’existence de la cité n’est pas sans rapport avec la
construction de l’autoroute du sud qui la traverse. Effectivement, le terrain
dit du Chaperon vert aurait pu être affecté à un projet d’extension de la cité
universitaire soumis à l’état en 1945. Mais les villes d’Arcueil et Gentilly
ont obtenu en réparation du dommage causé par le tracé de l’autoroute sur leurs
territoires, que l’état se prononce en faveur d’un projet d’habitat social
proposé par ces dernières.
Après plusieurs propositions, le plan de masse de la cité
actuelle sera approuvé par le ministère au début de l’année 1953. Le chantier
de construction débutera en 1956 et les premiers locataires emménageront en
1959.
Le style architectural de la cité ne diffère pas réellement des autres ensembles construits à la fin des années cinquante dans la banlieue des grandes villes française.
Ces cités se caractérisent par une conception architecturale qui les enferme délibérément sur elles-mêmes, sans chercher à les intégrer au reste de la ville. La brique rouge et l’ossature en béton donne un style monotone et très standardisé d’habitation.
Le style architectural de la cité ne diffère pas réellement des autres ensembles construits à la fin des années cinquante dans la banlieue des grandes villes française.
Ces cités se caractérisent par une conception architecturale qui les enferme délibérément sur elles-mêmes, sans chercher à les intégrer au reste de la ville. La brique rouge et l’ossature en béton donne un style monotone et très standardisé d’habitation.